Tu sais ce que j’entends souvent ?
Des entrepreneurs, des commerciaux, qui répètent sans arrêt : le business est dur en ce moment, le contexte économique est compliqué, « les concurrents sont très agressifs, etc. »…
Bref, une litanie de plaintes qui devient à force presque une habitude.
Mais une mauvaise habitude parce que soyons clairs :
Oui, le business est difficile. Mais il l’a toujours plus ou moins été et il le sera toujours !
Tu crois que dans les années 2000, c’était plus simple ?
Ou pendant les différentes crises nationales et internationales qui ont lieu régulièrement ?
Chaque période a ses obstacles.
Mais la question n’est pas de savoir si c’est dur, la vraie question, c’est : qu’est-ce que tu fais avec ces difficultés ?
Parce qu’au fond, se plaindre n’apporte rien.
Pire, si cela devient une habitude, cela t’enferme dans une posture de victime.
Et crois-moi, les champions, que ce soit dans le sport ou le business ne réussissent jamais en jouant les victimes.
Les champions ne se plaignent pas
Imagine un boxeur qui arrive sur le ring en disant : « Je vais me faire massacrer, mon adversaire est trop fort. Ou alors, c’est impossible, le match a lieu dans sa ville et le soutien du public va trop me désavantager. »
Est-ce que tu penses qu’il va gagner et faire une grande carrière en raisonnant comme ça ?
Évidemment non.
Les champions savent que la compétition c’est dur mais ils ne perdent pas une seconde à s’en plaindre.
Ils acceptent l’évidence et investissent plutôt toute leur énergie pour sans cesse affûter leurs compétences, répéter et s’entraîner.
Pour toi, c’est pareil : avant de dire que le business est dur, pose-toi une seule question honnête :
Est-ce que tu sais vendre tes produits et tes services comme un vrai pro, est-ce que tu es meilleur vendeur que tes concurrents ?
Parce que la seule vérité qui compte, c’est celle-ci. Le reste n’est qu’excuses que tu te racontes à toi-même.
Alors, voyons justement ensemble pourquoi cette posture de plainte est très dangereuse, et surtout, comment tu peux la transformer rapidement.
1. Se plaindre, ça use ton énergie
Chaque fois que tu dis « c’est dur », tu envoies un message négatif à ton cerveau : « je subis, je vais échouer ».
Résultat ? Tu t’épuises et tu tournes en rond.
Ton énergie, au lieu de la mettre dans l’action commerciale utile, tu la perds dans la justification.
C’est comme ce boxeur qui passe son match à se plaindre de son adversaire, du public ou de l’arbitre.
À la fin, il perd non pas parce que l’autre était forcément meilleur que lui, mais parce qu’il a passé plus de temps à râler qu’à tout faire pour gagner.
2. Le business n’est pas censé être facile
Accepter que faire du business c’est dur, c’est un peu comme accepter que plus le niveau des adversaires augmente, plus ça va être dur de gagner.
C’est un fait.
Mais c’est une bonne nouvelle.
Car si c’était simple, tout le monde réussirait, réaliserait de grandes performances et donc un maximum de chiffre d’affaires et de revenus.
Mais dans le business comme dans le sport, seuls ceux qui acceptent les règles du jeu — à savoir bosser dur, souffrir, faire des sacrifices, s’entraîner — se retrouvent le plus souvent sur les podiums.
Donc, si tu joues le jeu à fond, tu vas prendre une longueur d’avance décisive sur tous ceux qui perdent leur temps et leur énergie à se lamenter.
3. Ceux qui réussissent le plus ont une mentalité différente
Regarde autour de toi : les entrepreneurs et les commerciaux qui cartonnent ne disent pas que c’est facile.
Ils disent : c’est dur mais je ne vais rien lâcher.
C’est exigeant, mais je vais m’entraîner encore plus.
Ils passent donc plus de temps à progresser qu’à parler de la conjoncture et de leurs concurrents.
Ils répètent leurs méthodes et leurs techniques de vente comme un athlète répète ses gammes.
Et ils assument leurs échecs : si je n’ai pas signé assez d’affaires, c’est forcément que j’ai encore des choses à travailler et à améliorer.
Et c’est cette mentalité-là, de gagnants, qui leur permet vraiment de faire la différence.
4. L’excuse du contexte
Justement, parlons du fameux contexte économique et concurrentiel.
Oui, il y a des crises.
Nationales et internationales.
Économiques mais aussi politiques et sociétales.
Oui, certains secteurs ralentissent.
Mais tu sais quoi ?
Il y aura quand même toujours des gens qui vont continuer à acheter, que ce soit pour répondre à leurs besoins personnels ou professionnels.
Toujours.
Le principal problème n’est donc pas le contexte environnemental.
Le vrai problème, c’est :
-
Es-tu convaincu de la valeur de ton offre ?
-
Est-ce que tu sais prospecter efficacement ?
-
Est-ce que tu sais convaincre une majorité de tes clients d’acheter ce que tu leur proposes ?
Parce que même dans les pires crises, il y a toujours eu des entrepreneurs et des sociétés qui ont maintenu voire même amélioré leurs résultats.
5. La compétence qui fait la différence : la vente
On peut tourner le problème dans tous les sens, mais au final, si tu n’es pas engagé à fond chaque jour et que tu ne sais pas vendre tes produits et tes services avec un maximum d’efficacité, alors tu ne réaliseras jamais de grandes performances — voire pire, en périodes de crises tu vas carrément te planter.
Tu peux en effet avoir le meilleur produit du marché, la meilleure expertise et la meilleure offre, mais si tu ne sais pas accrocher, découvrir les besoins, convaincre, négocier et closer, tu resteras en deuxième division.
Un boxeur peut avoir de grandes ambitions, s’il ne maîtrise pas à fond sa technique, il va perdre énormément de combats et ne deviendra jamais riche.
C’est pareil pour toi : être un très bon vendeur, c’est la base pour vraiment faire décoller ton business.
3 actions pour arrêter de se plaindre et progresser
Alors maintenant, parlons concret.
Que pourrais-tu faire pour arrêter de te plaindre et faire ce qu’il faut pour améliorer tes performances commerciales ?
Action 1 : Stoppe immédiatement les discours négatifs
À chaque fois que tu sens monter en toi un c’est dur, ça me saoule, je n’ai pas le moral, je galère, remplace-les par une question constructive :
Ok, où est-ce que je peux améliorer ?
Ton cerveau va alors arrêter de chercher des excuses et commencer à chercher des solutions, ce qui va être évidemment beaucoup plus constructif.
Action 2 : Entraîne-toi comme un sportif de haut niveau
Ne crois pas que savoir vendre comme un pro, c’est un talent inné.
La vente, c’est comme un sport : ça s’apprend, ça se travaille, ça se répète.
Donc apprends à vendre et entraîne-toi.
Répète tes gammes. Simule des prospections, des entretiens clients. Mets-toi en condition pour vraiment réussir.
Un champion de boxe ne monte pas sur le ring sans une parfaite maîtrise de sa discipline et des centaines d’heures d’entraînement.
Cela doit être la même chose pour toi.
Action 3 : Évalue ton vrai niveau commercial
Demande-toi franchement :
-
Est-ce que je suis plutôt un excellent vendeur, un vendeur moyen ou un mauvais vendeur ?
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Est-ce que je sais comment générer en permanence des opportunités de vendre mon offre ?
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Est-ce que je gagne la grande majorité de mes affaires ?
-
Est-ce que je gagne très bien ma vie ?
Si la réponse est non, alors tu sais où mettre ton énergie.
Et ce n’est certainement pas dans les plaintes, les excuses mais bien dans tes compétences commerciales.
Tu peux évaluer ton niveau commercial gratuitement ici.
Conclusion : arrête de subir, prends le contrôle
Alors oui, le business c’est dur. Mais tu sais quoi ?
C’est aussi ce qui fait la beauté du jeu.
Parce que comme dans le sport de haut niveau, seuls ceux qui acceptent la difficulté et qui s’entraînent pour la surmonter, montent régulièrement sur le podium.
Donc la prochaine fois que tu as envie de te plaindre, rappelle-toi :
-
Tout le monde le sait déjà.
-
Ça ne changera rien au problème.
-
Et surtout, ça ne te fera avancer ni toi, ni ta carrière.
Ce qui fera la différence, c’est ton mental, ton niveau de compétences commerciales et ta préparation !
Alors pose-toi la bonne question :
👉 Est-ce que je veux continuer à subir ou est-ce que je veux prendre une bonne fois pour toutes les choses en main pour connaître une grande réussite dans les mois et les années futures ?